Comment mettre en place un potager ?

Ça y est, vous avez décidé à mettre en place votre propre potager. Cela ne peut être le fruit d’une improvisation et tout doit être étudié jusqu’au moindre détail. Ainsi, il ne faudra pas négliger le choix de la disposition du potager, la préparation du sol ou encore le choix des légumes.

Comment choisir le bon emplacement pour le potager ?

Le choix de l’emplacement du potager est fondamental. On doit tenir compte de plusieurs critères et n’en négliger aucun. En premier lieu, il faut considérer le point de vue pratique. Il est toujours plus commode de disposer d’un potager situé à proximité de l’habitation et dans la mesure du possible, à proximité de la cuisine pour ne pas avoir à faire de longues marches par mauvais temps pour se ravitailler, en oignon par exemple. De la même manière, durant la période estivale, les tomates seront plus faciles à cueillir. Le potager doit se trouver non loin d’une arrivée d’eau.

En second lieu, il faudra tenir compte de la dimension technique. Il faut notamment songer à l’exposition du potager. On veillera alors à l’installer dans un endroit ensoleillé et à l’abri des forts orages. Le lieu doit bien évidemment être sain et non pollué. Ensuite, on n’oubliera pas de tester le sol pour en définir le pH.

Elaborer un plan du potager sur papier

Dès lors que l’emplacement a été choisi, on peut entamer la seconde étape qui est l’élaboration du plan du potager. Cette phase est très importante pour mieux définir la liste du matériel nécessaire, des variétés de légumes à planter. Concernant ces derniers, il ne faudra pas négliger les affinités dans la mesure où certaines plantes constituent des protections naturelles contre des maladies et parasites pour leurs voisins. Le plan ainsi élaboré devra être modifié une fois par an pour mettre en pratique la rotation des cultures.

Préparer le sol

Lors de la préparation du sol, les mauvaises herbes seront arrachées. Le terrain sera ensuite aéré et brassé. Durant cette étape, on peut éventuellement incorporer des cendres provenant de la cheminée (dans le cas où on n’y brûle que du bois). Il est à souligner que la cendre contient du potassium. On peut également y adjoindre du compost mais également de la fumure organique.